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LIVRES & CD SUR LA GENEALOGIE, L'HISTOIRE DES FAMILLES, LA NOBLESSE, L'HERALDIQUE, LES ORDRES DE CHEVALERIE ET LES REGIMENTS DE GARDES DU CORPS


LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE,
SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE

LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE, SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE, SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE, prosopographie, par Gilbert Bodinier, Préface de Jean Chagniot, Directeur d'études à l'EPHE, 2005, 16 x 24, 55 €
Des gardes du corps de la monarchie, on a gardé le souvenir de leurs charges héroïques durant les guerres de Louis XIV et celui de la défense de la famille royale lors des journées des 5 et 6 octobre 1789. Comme ils avaient été peu employés pendant les guerres de Louis XV, leur réputation se dégrada sous le règne suivant, l'opinion publique les considérant désormais comme un corps inutile et coûteux. Leur recrutement était largement roturier, car ce n'est qu'en 1775 que l'on exigea d'eux un certificat de noblesse – du moins pour les simples gardes, car les officiers appartenaient à la haute noblesse. N'ayant pu défendre le roi au début de la Révolution, mais profondément attachés à la monarchie, les gardes du corps émigrèrent en grand nombre et servirent dans les corps émigrés. Cet ouvrage est le premier à utiliser les archives de ce corps et celles de la Maison militaire du roi détenues par le Service historique de l'armée de Terre. L'étude est complétée par un dictionnaire biographique comportant plus de 1 700 notices.
Table des familles citées

INTRODUCTION


L'objet de cet ouvrage est de faire connaître les gardes du corps à la fin de la monarchie absolue. N'ayant pas combattu depuis la guerre de Succession d'Autriche, ils faisaient figure, dans l'opinion publique, de corps parasite inutilement coûteux et participaient au discrédit général dont la Cour était l'objet. Les événements d'octobre 1789 augmentèrent encore leur mauvaise réputation et contribuèrent largement à leur licenciement qui eut lieu au lendemain de la fuite de Varennes, le 25 juin 1791.
Les 1 750 notices qui suivent portent sur les gardes du corps qui étaient en activité à la fin du règne de Louis XVI et sur ceux qui, ayant quitté leur compagnie depuis plusieurs années, ont repris du service, à l'armée des Princes ou dans les armées de la Révolution.
Les origines et les carrières des gardes du corps sont fort diverses, on s'est attaché à établir aussi exactement que possible les biographies des gardes du corps les plus obscurs comme les plus connus, tels que Maine de Biran et Grouchy. La plus grande partie des archives relatives aux gardes du corps a été exploitée. En ce qui concerne les sources familiales, cent trente-cinq nobiliaires et ouvrages genealogiques ont fait l'objet de recherches systématiques. Il n'a pas été possible de consulter certaines revues ou publications locales d'accès souvent difficile. Le répertoire du colonel Etienne Arnaud, Répertoire de genealogies françaises imprimées, 1978-1982, 3 vol. et la Bibliographie genealogique heraldique et nobiliaire de la France, t. III, Recueils genealogiques généraux, monographies familiales et études particulières, de Gaston Saffroy, 1974, complétés par le t.V de Geneviève Saffroy, paru en 1988, permettent de remédier à ces lacunes. Le cabinet des titres de la Bibliothèque nationale n'a pu être consulté qu'épisodiquement, l'état civil l'a été grâce à la complaisance des directeurs d'archives départementales.
Chaque notice est précédée d'une brève description de la famille des gardes du corps, les ouvrages cités en référence permettent de compléter ces informations succinctes. On a donné, avec quelques brefs renseignements d'état civil, le nom des parents, des grands-parents, de la femme, des frères officiers ainsi que des enfants. Une partie de ces informations, tirée des dossiers du Service historique est inédite ainsi que la description des carrières des gardes du corps. Seules les références les plus importantes et les plus utiles ont été mentionnées à la suite des notices.
Beaucoup de gardes du corps appartenant à des familles mal connues, j'ai sollicité l'aide des archives départementales pour identifier certains d'entre eux. Tous les directeurs de ces dépôts, à l'exception de celui de l'Aveyron, ont bien voulu m'aider dans mes recherches. Si certains se sont bornés à quelques investigations sommaires, la plupart ont entrepris des recherches importantes pour répondre à mes sollicitations. Je les en remercie vivement, n'ignorant pas combien ils sont accablés par ce genre de demandes. Sans chercher à dresser un palmarès de ceux qui m'ont le plus aidé, je tiens à remercier plus particulière-ment les Archives de l'Orne qui ont bien voulu identifier de nombreux gardes du corps originaires de ce département.

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