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La librairie des éditions du LIVRE et du CD sur la genealogie, l'histoire des familles, la noblesse, l'heraldique, la phaleristique et le régionalisme.
LIVRES & CD SUR LA GENEALOGIE, L'HISTOIRE DES FAMILLES, LA NOBLESSE, L'HERALDIQUE, LES ORDRES DE CHEVALERIE, L'ETYMOLOGIE ET LE REGIONALISME




HISTOIRE GENERALE, POLITIQUE, INSTITUTIONS

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LE MASQUE DE FER - LOUIS XIV nouveau regard, fin d'énigme "LE MASQUE DE FER - LOUIS XIV nouveau regard, fin d'énigme" de J.D. Bergasse
MFER, 2010, 240 p., 35 €
Si l'énigme du Masque de fer évoquera toujours le frère jumeau de Louis XIV. incrusté dans l'inconscient collectif cette étude n'examinera pas cette thèse, mais celle d'un frère consanguin autrement dérangeant car il oblige à rechercher le géniteur de Louis XIV. L'hypothèse paraît audacieuse, mais un doute de paternité ne fut-il pas murmuré dès la naissance puis colporté par libelles durant La Fronde ?
Cette étude devait originairement observer l'ascension du ménage atypique de Francois DAUGER de Cavoy et de Marie Delort de Sérignan, du bas Languedoc jusques chez Montmorency, Richelieu et la Reine, mais leur fils Eustache fit dévier le propos car en 1932 Maurice Duvivier l'identifia avec le prisonnier arrêté en 1669. OFFICIELLEMENT dénommé Eustache DAUGER, incarcéré à Pignerol puis masqué. Un enchaînement de circonstances et l'aubaine d'archives privées en bas Languedoc ont décidé la révision de l'affaire du Masque de fer, à travers cette thèse.


L'ETRANGE DESTINEE DU CHEVALIER D'EON "L'ETRANGE DESTINEE DU CHEVALIER D'EON" de Pierre Pinsseau
CHEO, 1945, 14 x 24, 262 p., 20 €
Cet ouvrage mit un terme définitif à la question si controversée du sexe réel de ce personnage hors du commun. Né à Tonnerre, ne laissant à ses concitoyens aucun doute sur sa réalité physique, il se vit confier une première mission diplomatique en Russie sous un déguisement féminin que ne démentaient ni sa jeunesse, sa taille ou sa main si fine... Et c'est ainsi qu'agissant sous l'autorité du prince de Conti puis du comte de Broglie avec l'agrément de Louis XV auprès duquel il fut introduit dans cette aventure que constitua pour lui le Secret du Roi, il devint ministre plénipotentiaire à la cour de Saint James à Londres à l'époque du Traité de Paris et mena une carrière diplomatique non dépourvue d'incidents répétés et cocasses qui lui valurent bien des déboires avec le comte de Guerchy, l'ambassadeur en titre. Devenu capitaine de dragons, décoré de la croix de Saint Louis, il exerça plusieurs années encore son activité d'agent secret en Grande-Bretagne sous l'autorité du roi qui le pensionnait, tandis que s'amplifiait la rumeur sur le mystère de son sexe. Bel esprit rompu aux humanités classiques, écrivain, fine lame et bon vivant, il devint clair que le caractère fantasque et l'exubérance du personnage conduisirent Vergennes, après la transaction que négocia Beaumarchais, à le faire revenir, dès l'avènement de Louis XVI, dans le royaume où il reçut du ministre lui-même l'ordre de ne plus paraître sous d'autres habillements que ceux convenables- aux femmes. Installée à Versailles, la chevalière y fut bientôt arrêtée sans ménagement, embastillée à Dijon avant d'être exilée à Tonnerre où elle demeura quelques années avant de gagner l'Angleterre où elle mourut dans la gêne sans revoir sa patrie ni jamais révéler la réalité de son sexe. Ce n'est qu'à son décès que les constatations que Poix put faire sur son corps étonnèrent jusqu’à son plus proche entourage... C'est cette aventure que rapporte ce livre avec verve et précision non sans relever aussi que le Chevalier d'Eon fut un homme d'honneur, attaché à son roi et à sa patrie.


HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION DE L'ADMINISTRATION ET DE L'EXPLOITATION DU CANAL D'ORLEANS DE 1676 A 1954 "HISTOIRE DE LA CONSTRUCTION DE L'ADMINISTRATION ET DE L'EXPLOITATION DU CANAL D'ORLEANS DE 1676 A 1954" de Hubert Pinsseau
CAOR, 1963, 16 x 24, 252 p., 20 €
Concédé au Duc d'Orléans, son frère, par Louis XIV à titre de propriété incommutable et perpétuelle suivant les termes de l'Édit de 1679 intégralement reproduit dans l'ouvrage, le canal d'Orléans -canal de Loire en Seine comme le canal de Briare dont il reproduisait le même système technique- flat ouvert à la navigation en 1692. Jusqu’à la Révolution, l'administration des Princes en régie directe fut une complète réussite et généra de substantiels profits. Mais la condamnation à mort de Philippe-Égalité en 1793 par le Tribunal révolutionnaire entraîna la confiscation du canal et sa nationalisation. Une administration désastreuse s'ensuivit au cours de ces années troubles qui portèrent le plus grand préjudice aux installations de cette voie d'eau. Napoléon y mit un terme en créant en 1807 une Compagnie qui géra l'entreprise avec sagesse jusqu'à son rachat par l'État en 1863, date à laquelle les Ponts et Chaussées lui succédèrent. En 1954, un décret procéda au déclassement de l'ouvrage. L'auteur relate l'histoire des découvertes qui permirent le creusement de cette voie d'eau ainsi que les difficultés techniques considérables qui présidèrent à son fonctionnement, d'autant que vint s'y ajouter au XIXe Siècle la baisse du trafic commercial dû à l'arrêt de la navigation en Loire. Il fait également valoir le caractère de domanialité publique qui, par essence et depuis ses origines, marquait l'importance qu' attachait le pouvoir royal à ses installations, et qui justifient tout un ensemble de mesures de police nécessaires à leur sauvegarde et à la liberté de la navigation.


LE MARIAGE ET SES RITES D’HIER A AUJOURD’HUI "LE MARIAGE ET SES RITES D’HIER A AUJOURD’HUI" de M.O. Mergnac
MAHA, 2010, 23 x 28, 146 p., 29 €
Tout ce que vous vouliez savoir sur le mariage en un seul ouvrage… avec même un emplacement pour coller la photo du vôtre !
Illustré de près de 500 documents de toutes époques, mêlant gravures, photos anciennes et clichés contemporains, robes d’hier et frou-frou d’aujourd’hui, ce beau livre raconte le mariage à travers chaque composante de la fête : l’âge au mariage, le choix du mois, le cortège, les photos, le menu, le décor, les dragées, le bouquet de la mariée, la couleur de sa robe, sa longueur, son tissu, le voile, la couronne, la ceinture, les chaussures, le voyage de noces… et bien d’autres encore. Au total, ce sont une soixantaine de chapitres, un par thème abordé, qui vous racontent les évolutions de la fête des années 1850 à nos jours.
Et surtout, quelles que soient les modes, les illustrations du livre montrent bien que, hier comme aujourd’hui, les mariés sont toujours les plus beaux !


DYNASTIES REPUBLICAINES "DYNASTIES REPUBLICAINES" de Jean-Louis Debré
DYRE, 2009, 15 x 23, 356 p., 22 €
La République a toujours pu compter sur des familles qui se sont battues pour elle. Ainsi les Arago, les Carnot, les Ferry... et, plus près de nous, les Jeanneney, les Halévy Joxe et naturellement les Debré. Le trait commun aux membres de ces familles, engagées dans l'action politique, n'est pas tant l'esprit de clan attaché à la transmission d'un patrimoine qu'un esprit civique perpétué au fil des générations : le sens de l'État, une quasi religion de la chose publique, une foi profonde dans la République. Avec eux, celle-ci a trouvé ses héros. Ils ont légitimé des engagements politiques, justifié bien des sacrifices, suscité des vocations et parfois donné naissance à de véritables dynasties.


HISTOIRE DE FRANCE L'IMPOSTURE Mensonges et manipulations de l'histoire officielle "HISTOIRE DE FRANCE L'IMPOSTURE Mensonges et manipulations de l'histoire officielle" de G. Labouysse
IMPO, 2007, 13 x 18, 264 p., 17 €
Les manuels scolaires d'Histoire, qui suivent scrupuleusement les instructions officielles élaborées par Paris, reproduisent depuis 130 ans, de génération en génération, une histoire mythique imaginée au XIXe siècle pour servir l'idéologie de la bourgeoisie républicaine dans son entreprise de conquêtes coloniales.


LOUIS XIII ET LE BÉARN, LE RÉTABLISSEMENT DU CATHOLICISME EN BÉARN ; LA RÉUNION DU BÉARN ET DE LA NAVARRE À LA FRANCE "LOUIS XIII ET LE BÉARN, LE RÉTABLISSEMENT DU CATHOLICISME EN BÉARN ; LA RÉUNION DU BÉARN ET DE LA NAVARRE À LA FRANCE" de Patrice Poujade.
L13B, 1872, reprint 2009, 16 x 24, 298 p., 25,95 €
Dans cette période de dix ans qui suit l'assassinat dHenri IV (1610) va se jouer le dernier acte de la Souveraineté béarnaise jusquà la tentative avortée de résistance des Béarnais, menée par le sieur de Lescun (qui le paiera de sa tête en 1623) et la venue de Louis XIII en Béarn qui décide de l'annexion de la Navarre et du Béarn à la Couronne (1620). Une étude historique minutieuse sur ces dix ans dont on ne connaît trop souvent que le résultat : l'annexion, mais dont les tenants et aboutissants, encore moins les protagonistes et les (bonnes ou mauvaises) raisons qui en sont la cause nous sont souvent inconnus.


SUR LES TRACES DES HUGUENOTS DE FLORIDE, EXPEDITION EN CHARENTA 1562-2007 "SUR LES TRACES DES HUGUENOTS DE FLORIDE, EXPEDITION EN CHARENTA 1562-2007" de Gilles Fonteneau
HUFL, 2008, 14 x 22, 288 p., 25 €
Gilles Fonteneau, explorateur des temps modernes, a monté son expédition sur les traces des anciens colons huguenots français aux États-Unis après avoir découvert sur des cartes du XVIe siècle que les fleuves de Floride portaient des noms bien connus en France comme la Seine, la Gironde et bien sûr la Charente. Ce livre retrace avec passion et suspense les incroyables et terrifiantes aventures des expéditions huguenotes en Floride entre 1562 et 1564, soit juste soixante-dix ans après que Colomb eut découvert l'Amérique.


L'EPOPEE SAINT-SIMONIENNE "L'EPOPEE SAINT-SIMONIENNE, Saint-Simon, Enfantin et leur disciple Alexis PETIT, de Suez au pays de George SAND" de Bernard Jouve
EPOP, 2001, 15 x 22, 320 p., 31 €
Assimilé un peu vite aux socialismes utopiques qui fleurirent dans la première moitié du dix-neuvième siècle, le saint-simonisme en diffère par bien des traits. A la différence de certains génies isolés sans postérité, Saint-Simon n'est à certains égards que le premier maillon d'une longue chaîne, l'inspirateur d'une doctrine enrichie par l'apport de personnalités hors du commun comme Enfantin, père et pape de la nouvelle religion industrielle, et ses disciples la plupart jeunes polytechniciens. Mouvement religieux par ses présupposés, ses ambitions, ses rites étranges, le saint-simonisme sut attirer à lui, malgré l'attitude hostile des autorités, des dizaines d'apôtres fervents et des milliers de fidèles et de sympathisants jusque dans des petites villes de la province française. Si dans ce domaine son succès fut provisoire, la réussite fut totale dans le domaine de la technique. Anticipant hardiment sur le vingtième siècle, les saint-simoniens se feront les chantres de l'émancipation et de l'égalité de la femme et du développement des moyens de communication canaux et chemins de fer qu'ils sauront mener à bien. Ils annonceront le règne des producteurs et inspireront de loin ou de près la politique industrielle des États modernes. C'est à un voyage dans la mouvance saint-simonienne que nous convie Bernard Jouve. Des manifestations de Ménilmontant au percement du canal de Suez ou à la construction du P L. M., il fait revivre des moments privilégiés, émerger des personnalités talentueuses, riches et parfois contradictoires comme Enfantin. Il n'est jusqu'à une tentative originale d'application de la doctrine saint-simonienne à une communauté agricole du Bas-Berry qu'il ne décrive d'une plume alerte où la sympathie de l'auteur pour son sujet et ses personnages se nuance de quelque malice.


LES FEMMES AU QUOTIDIEN DE 1750 A NOS JOURS "LES FEMMES AU QUOTIDIEN DE 1750 A NOS JOURS" de Marie-Odile Mergnac
FEM, 2007, 17 x 24, 144 p., 22,50 €
On lit souvent des propos du genre «La femme au XIXe siècle était comme ci ; celle du XVIIIe siècle comme ça...» Or, il n’y a pas une femme, mais des femmes. Lorsqu’on parle au singulier, c’est qu’on évoque celle qui a laissé des écrits, publié des mémoires, bref la femme issue de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, la femme lettrée, femme de lettres parfois. Comme ces dictionnaires qui mettent des vignettes sur les costumes du Moyen Âge à nos jours et qui ne dessinent que des costumes de cour : les petits écoliers sont persuadés, en toute bonne foi, que leur aïeule portait sous Louis XIV une haute perruque poudrée garnie de perles et de plumes ainsi qu’une vaste robe à cerceaux. Combien de femmes étaient habillées ainsi en réalité ? Une toute petite minorité. La minorité qu’on appelait à la Belle Epoque «le monde» ou «la société», comme s’il n’existait rien en dehors d’elle. C’est tout le mérite de cet ouvrage de tenter d’aborder, époque par époque, les différentes conditions féminines. Synthèses et portraits issus de généalogies et d’interviews se succèdent pour approcher au mieux et de façon très vivante, la multiplicité des parcours. Une approche originale qui permet une véritable compréhension du passé.


"ESSAI BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES COMPAGNONAGES" de Roger Lecotté
COMP, reprint de l'edition de 1951, relié, 13 x 21, 174 p., 28 €


HIERARCHIES SOCIALES ET ENNOBLISSEMENT Les commissaires des guerres de la maison du Roi au XVIIIe siècle (1691-1790) "HIERARCHIES SOCIALES ET ENNOBLISSEMENT Les commissaires des guerres de la maison du Roi au XVIIIe siècle (1691-1790)" de Samuel Gibiat
TML, 2006, 16 x 23, 760 p., 40 €
Modèle accompli du «bourgeois gentilhomme», le secrétaire du roi est demeuré l'archétype de la réussite sociale en France au siècle des Lumières. Par delà l'anoblissement juridique, les commissaires des guerres de la Maison du roi relèvent d'un autre modèle d'ascension de la bourgeoisie vers la noblesse, celui de l'«ennoblissement», conçu comme l'assimilation d'un mode de vie et de valeurs aristocratiques, dans la recherche d'une fusion avec la société militaire.


VAUBAN, ingénieur et homme de guerre "VAUBAN, ingénieur et homme de guerre" de Yves Barde
VAUB, 2007, 17 x 24, 200 p., 28 €
On ne retient en général qu'un seul nom dans toute l'histoire de la fortification en France : Vauban. Enfant de la Bourgogne, devenu ingénieur militaire auprès du roi Louis XIV par la seule force de son ambition et de son travail acharné, il aura contribué à changer radicalement l'architecture des fortifications et la conduite des sièges dans un souci toujours constant de fonctionnalité et de bien-être des soldats. C'est par ses nombreux voyages tout au long de sa vie qu'il a pu observer, critiquer ce qu'il voyait, et par conséquent devenir un grand architecte et constructeur, ainsi qu'un urbaniste reconnu.


HISTOIRE DE VENISE, La république du Lion "HISTOIRE DE VENISE, La république du Lion", de Alvise Zorzi
VENI, 2000, 15 x 24, 400 p., 25 €
Au commencement était l'eau... La mer, les marais, les terres inondées où vivait le petit peuple des lagunes et des roselières. Et là allait se développer la Cité-Etat dont l'histoire rejoint la légende et dont la puissance dura mille ans. Cette monographie, fondée sur une documentation d'une très grande rigueur scientifique, est la fascinante évocation d'une ville magique qui sut faire naître et s'épanouir tous les talents diplomatiques et commerciaux, militaires et maritimes, artistiques et politiques. C'est aussi la peinture de la splendeur et de la décadence des grandes familles vénitiennes qui firent du commerce une aristocratie, tracèrent des routes de Southampton à Alexandrie, d'Azov à Trébizonde, de Jérusalem à Pékin. Innovateurs en matière de législation et de justice, ils devinrent mécènes pour créer ce rêve architectural que représente Venise. De l'expédition de Cléonime de Sparte en 302 avant J.-C. à la dramatique actualité concernant la survie de la Sérénissime, Alvise Zorzi nous offre une «Symphonie Adriatique» en mille tableaux rehaussés d'or et de sang.


LES VALETS DE CHAMBRE DE LOUIS XIV "LES VALETS DE CHAMBRE DE LOUIS XIV" de Mathieu Da Vinha
VALC, 2004 15 x 24, 516 p., 24,50 €
Saint-Simon, qui les détestait, comparait les valets de Louis XIV à «ces puissants affranchis des empereurs romains, à qui le sénat et les grands de l'empire faisaient leur cour». A la fin du XVIIe siècle, on compte quatre Premiers valets de chambre et trente-deux valets de chambre ordinaires. Les historiens ne se sont guère intéressés à ces serviteurs royaux qui, seuls pourtant, ont le privilège d'entrer à tout moment dans les appartements du roi, de coucher dans la chambre même du maître, d'être auprès de lui dans toutes les circonstances de l'existence. Qui connaît les noms de Bontemps, Nyert, Blouin, La Porte, que même Colbert, Louvois et autres traitent avec ménagement? La plupart d'entre eux ont servi quotidiennement le roi pendant plus de vingt ans, et leur fils après eux. Mathieu Da Vinha, à force de lecture de mémoires et d'archives, a reconstitué l'origine, l'itinéraire, l'ascension, l'enrichissement des valets de chambre. Il les décrit dans l'exercice de leurs fonctions, démonte leurs stratégies familiales, analyse la nature de leurs relations, très étroites, avec le roi. Voici la découverte d'un sous-continent inconnu du palais et de la cour de Versailles au Grand Siècle.


LES DOMESTIQUES COMMENSAUX DU ROI DE FRANCE AU XVIIe SIECLE "LES DOMESTIQUES COMMENSAUX DU ROI DE FRANCE AU XVIIe SIECLE" de Sophie de Laverny
DOCO, 2002, 16 x 24, 558 p., 42 €
Il existe de nos jour une catégorie d'hommes et de femmes oubliée par l'histoire, caricaturé par la littérature et, somme toute, peu connue de l'opinion : les domestiques commensaux du roi. Mais connait-on ceux qui oeuvrent en coulisse pour faire fonctionner cette immense machinerie ? les serviteurs du monarque sont tout entier consacrés au service de leur maitre et de sa famille. Gentilhomme servant, valet de chambre, médecin, mercier de la garde-robe, ils sont originaires de toutes les strates sociales du royaume et forment l'ensemble le plus hétérogène de l'époque. un seul point les rassemble : leur commensalité.


"L'ORIGINE DES MAGISTRATS DU PARLEMENT DE PARIS AU XVIIIe SIÈCLE", de Francois Bluche
OMPP, 2004, 14 x 21, 416 p., 39 €
Ce dictionnaire genealogique propose la monographie de chacun des quelques 900 magistrats du parlement de paris entre 1715 et 1771 et décrit le processus d'évaluation sociale des 590 familles dont ces magistrats sont issus. Pour chaque magistrat, l'auteur donne son cursus parlementaire, ses principes de noblesse, sa filiation directe en ligne masculine par la succession des degrés genealogiques depuis les origines sures de la famille jusqu'au de cujus.


"LE GOUVERNEMENT ET L'ADMINISTRATION SOUS LOUIS XV", de Michel Antoine
GADM, 2004, 14 x 21, 352 p., 36 €
Ce dictionnaire biographique présente un état de l'ensemble du personnel politique et administratif du règne de Louis XV, ou pour user du «franglais», reconstitue l'establishment de ce siècle entre 1715 et 1774. Ici, chaque personnage – ministre, chancelier ou garde des sceaux, secrétaire d'état, contrôleur général des finances, conseiller d'état, intendant de province.... – fait l'objet d'une notice détaillée donnant son curriculum-vitae, sa parentèle, ses origines.


"LES EMIGRES DE 1793, Liste générale par ordre alphabétique des émigrés de toute la république, dressée en exécution de l'article 1er du §2 de la loi du 25 juillet 1793"
EMIG, 1991, reprint, 3 volumes, 21 x 29,7, 190 €


"LA NOBLESSE DE FRANCE AUX CROISADES", de P. Roger
NFC, 1992, reprint de l'édition de 1845, 19 x 28, 290 p. 30 €


L'amerique francaise, enjeu européen 1524-1804 "L'AMERIQUE FRANCAISE, ENJEU EUROPEEN 1524-1804" de Jacques de Vanssay
AMFR, 1996, 1066 p., 21 x 29,7 cm, 75 €
Ce livre est sans conteste une oeuvre géostratégique et économique qui nous fait comprendre l'histoire contemporaine grace à un retour en arrière sur l'histoire de la présence francaise en Amérique du Nord.


SEPT GENERATIONS D'EXECUTEURS, Mémoire des bourreaux Sanson "SEPT GENERATIONS D'EXECUTEURS, Mémoire des bourreaux Sanson" de H. Sanson
7GEN, 2003, 15 x 21, 360 p., 22 €
Testament littéraire de la «dynastie» des bourreaux Sanson, Sept Générations d'exécuteurs dépeint le voisinage de la mort du point de vue de ceux-là mêmes quii étaient chargés des plus basses oeuvres. Les exécutions qui s'y succèdent : Charlotte Corday, Louis XVI, Cartouche, Damiens, Danton, Robespierre, Lacenaire, etc. sont ici perçues dans un contexte intime, empreint de compassion. Publié en 1862 par Henri-Clément Sanson, dernier représentant de la lignée, cet ouvrage, alors sulfureux, fut un temps célèbre. Par la suite, il sombra dans l'oubli. Après un siècle et demi d'occultation de l'oeuvre, en voici la réédition, épurée de ce qu'avait pu y adjoindre le publiciste chargé par l'éditeur de romancer certains chapitres. La longueur de l'ouvrage dictait également les impératifs d'un découpage. L'essentiel des Mémoires des Sanson réside, croyons-nous, dans ces pages minutieusement choisies.


LA MISSION DE JEANNE D'ARC "LA MISSION DE JEANNE D'ARC" du Colonel de Liocourt
MJA, 1974, 2 tomes 32 x 25 (brochés), 376 + 456 p., 120 €
Tome I : Le plan d'action
Tome II : L'exécution
Nombreuses illustrations noir et blanc et couleurs


"DICTIONNAIRE DES INDIVIDUS CONDAMNES A MORT PENDANT LA REVOLUTION" 1 CD ROM pour PC, 35 €
Ce dictionnaire contient les noms, ages, lieux de naissance, qualités, domicile, profession de tout ceux qui ont été pendus, guillotinés, fusillés, mitraillés ou noyés pendant le révolution, depuis le 14 juillet 1789 jusqu'au 6 prairial an 5 avec les dates et les motifs de condamnation, le jour et le lieu de l'exécution.


"LES PRISONNIERS DE LA BASTILLE"
1 CD ROM pour PC, 30 €
Cette liste de prisonniers de la Bastille contient les dates d'entrée et de sortie de chaque détenu, les noms des secrétaires d'Etat ayant contresigné les lettres de cachet et les motifs d'incarcération.


"TROIS JOURNEES POUR DETRUIRE LA MONARCHIE 14 juillet 1789, 6 octobre 1789, 10 août 1792" de Noëlle Destremeau
TRJR, 1988, 14 x 22, 144 p., 15 €


"LE DRAPEAU BLANC EN EXIL, lieux de mémoire (1833-1883)" de Dominique Lambert de La Douasnerie.
DBE, 17 x 24, 390 p., 42 €
Ce récit est le résultat de longues recherches en France et à l'étranger. L'auteur nous emmène sur les traces de Charles X et de la duchesse de Berry, du Mesnil en Vallée à Goritz, Trieste et Prague... jusqu'à Frohsdorf, encore hanté par le souvenir du comte de Chambord. Il nous plonge dans la vie quotidienne de la famille royale et au cœur de ses répercussions en France et particulièrement dans la Vendée angevine. Il raconte le vie des légitimistes vendéens qui espèrent en 1873 le retour de "l'enfant du miracle". Son refus du drapeau tricolore lui fit manquer la couronne et allait asseoir la France sur les fonts baptismaux de la République.


"CHRONIQUE DU ROYAUME FRANC DE JERUSALEM" de Guillaume de Tyr.
CRFJ, 2 tomes, 15 x 21, 520 + 540 p., 59 €
La chronique de Guillaume de Tyr est la plus importante de l'Orient latin. C'est celle ou puisent tous les historiens qui écrivent sur le royaume de Jérusalem.


"Les patrons de second empire ; BANQUIERS ET FINANCIERS PARISIENS" de Nicolas Stoskopf
BFP, 2002, 16 x 23 cm, 384 p., 39 €
Reconstituer la biographie d'une petite centaine d'entrepreneurs, qui pour la plupart, s'affairaient entre les rues de la Chaussée d'Antin et du faubourg Poissonnière, donne le privilège de pénétrer dans le cœur même du capitalisme français au XIXe.
Table des noms cités.


"LES BELLES AMIES DE TALLEYRAND" de Jacques Dyssord
BATA, 2001, 14 x 22, 300 p., 21 €
Ce récit est plutôt une histoire de la rouerie, du sens des affaires et de la connaissance des hommes et des femmes de Talleyrand-Périgord. C'est l'art de se servir des femmes pour arriver à ses fins.


"LES PRESIDIAUX DE RICHELIEU, Justice et vénalités (1630-1642)" de Christophe Blanquie
PRIC, 2000, 16 x 24 cm, 324 p., 29,72 €
Contribution originale à l'histoire de la justice, ce livre envisage la construction de l'appareil monarchique sous l'angle de la vénalité des offices.


"LES PRESIDENTS DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE et leur famille" de Michel Sementéry, introduction de Joseph Valynseele
PRFF, 1982, 16 x 24 cm, 378 p., 18 €
Table des noms cités.


"GUIDE DES PROTOCOLES ET DES USAGES" de Jacques Gandouin, préface du Duc de Brissac.
GUPR, 2001, 7ème édition revue et augmentée, format poche, 640 p., 7,62 €
Ouvrage couronné par l'Académie Française.
Nous savons tous dire «bonjour», «merci» ou «excusez-moi» (et non pas «je m'excuse»). Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S'exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d'une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l'autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d'être trop effacés ou trop sûrs de soi... Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l'art subtil - et combien utile - de la courtoisie, dans l'entreprise ou en voyage, dans le «grand monde» ou... au volant.


"REPRESENTATION, POUVOIR ET ROYAUTE A LA FIN DU MOYEN-AGE" (Actes du colloque de l'université du Maine 1994)
RPR, 1995, 16 x 24 cm, 344 p., 45 ill., 46 €
Ce présent recueil, qui rassemble juristes, historiens, littéraires, linguistes et spécialistes de l'image, s'inscrit dans un courant de recherches sur les pouvoirs dans l'Occident du XIIIe au XVIe siècle. Quatre thèmes de réflexion sont développés : Puissance et Pouvoir, Pouvoir et politique, Idées et croyance, Rite et représentation.


"LES SULLY" de Claude des Presles.
SUCL, 1997, 16 x 24 cm, 350 p., 18,29 €
Sully est un de ces noms qui parlent à tous et cela, grâce à un seul homme, le ministre d'Henri IV. «Les labourage et pastourage sont les deux mamelles de la France.» Avant qu'en 1602 Maximilien de Béthune, marquis de Rosny, achète le chateau et la terre de Sully pour y voir attaché le titre de duc et pair que son souverain va lui conférer, il y a, depuis les Mérovingiens, trois familles, toutes alliées, qui portent le nom. En trois cents ans, les petits hobereaux, vassaux du comte de Sancerre et dont l'origine se perd probablement dans le flux et le reflux des invasions normandes, deviennent de grands seigneurs de la Cour de France. La famille des Trémoille est au début de sa fortune lorsqu'au XIVe siècle elle devient la troisième lignée des sires de Sully. Après le Surintendant des Finances d'Henri IV, se succèdent neuf ducs de Sully, puis le nom est relevé par la famille qui a possédé le chateau jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle.


"LES GONDY DE RETZ" de Monique Bras-Paquin et Emile Boutin.
GORE, 2002, 16 x 24 cm, 270 p., 19 €
Lorsque, quittant Florence au début du siècle, Antonio Gondi arriva à Lyon, plaque tournante du commerce européen d'alors, il était, certes, déterminé à s'y faire une place de marchand respecté. Qui aurait pu, cependant, penser que, grâce à l'amitié qui devait rapprocher la femme exceptionnelle qu'il allait épouser et une reine de France, florentine elle aussi, un prestigieux destin attendait sa descendance? Tout commença par un mariage, celui de son fils Albert et de Claude-Catherine de Clermont-Dampierre, veuve du baron de Retz. De l'union de leurs destins et de leurs noms naquit, en effet, une dynastie nouvelle qui allait s'imposer. En un peu plus d'un siècle, sur un fond d'Histoire de France allant de Catherine de Médicis à Louis XIV, les hommes et les femmes de cette famille écrivirent avec passion et talent leur propre histoire, Ces Gondy de Retz, fortes personnalités, complexes et contrastées, souvent émouvantes, irritantes parfois mais ne laissant jamais indifférent, c'est à leur découverte que nous convie cet ouvrage.


"DICTIONNAIRE DES MARTYRS DE LA REVOLUTION" de Yvan Gobry.
DIMR, 2002, 15 x 21 cm, 410 p., 35 €
Ce recueil se veut un martyrologe alphabétique. Il n'est pas téméraire d'affirmer qu'il y eut un minimum de 100.000 martyrs de la Révolution française. Ivan Gobry a pu retrouver, pour plus de 7.000 d'entre eux, les noms et les titres à l'appellation. Il a employé pour cela les meilleures sources imprimées, elles-mêmes composées à partir d'archives sûres. Ce martyrologe de la Révolution, par son ambition d'être le plus complet et le plus exact de ceux qui ont pu être édifiés jusqu'à ce jour, se justifie d'un simple point de vue historique et affectif, comme source d'exemples et comme hommage.


"LA VERITABLE HISTOIRE DE LA LOI SALIQUE" de Micheline Peyrebonne.
HISA, 2002, 15 x 21 cm, 410 p., 35 €
1316 : cette année-là, pour la première fois, l'Ordre de primogéniture offrit la Couronne à une femme. C'était une princesse de 5 ans, Jeanne, fille de Louis X, petite-fille de Philippe le Bel. Il n'y avait pas, en ce temps-là, de règles successorales propres à la France, mais par contre, dans tout l'Occident chrétien, prévalaient des usages successoraux qui voulaient que si un roi mourait, sans laisser de fils, la Couronne revint à sa fille, s'il en avait une. Or, cette année-là, 1316, se présenta aussi en France un usurpateur, qui s'opposa à la petite princesse et manifesta clairement qu'il entendait s'emparer du Trône pour son propre compte. C'était le propre oncle de Jeanne, Philippe, comte de Poitiers, un prince de 25 ans. En 1317, à force d'adresse, d'audace et de duplicité, il se fit couronner à Reims, malgré l'opposition des très nombreux partisans de Jeanne. La coutume appelée «loi salique» était née. En 1349, la reine de Navarre, Jeanne II, fille unique de Louis X, spoliée du trône de France par ses oncles Philippe V et Charles IV, puis par son cousin Philippe de Valois, meurt de la peste à Conflans. Son fils aîné, Charles, monte aussitôt sur le trône de Navarre. Il se proclame le seul héritier des Capétiens et des royaumes de France et de Navarre. Hélas ! Sur le trône de France, les Valois sont déjà installés. Incapables et n'ayant pas été élevés pour régner, ils se font bientôt battre par les Anglais à Crécy et à Poitiers. Ce sera, entre Jean II, puis Charles V de Valois, et Charles de France et de Navarre une lutte sans merci, au cours de laquelle, le fils de l'orpheline, spoliée en 1316, 1317 et 1318, essayera de reprendre le trône de France, auquel il estime avoir plus de droits qu'Edouard d'Angleterre. Il sera bien près de réussir, mais la mort d'Etienne Marcel, son fidèle partisan, lui portera un coup fatal. Une lutte passionnante et mal connue, qui valut à Charles Il d'être flétri, longtemps après sa mort, du surnom mensonger de "Le Mauvais".


"VIVRE AU MOYEN-AGE, les solidarités paysannes du XIème au XIIIème siècle" de Monique Bourin et Robert Durand.
VIMA, 2001, 15 x 24 cm, 205 p., 12,96 €
Rusés, égoïstes, chapardeurs : l'image que nous a laissée des paysans la littérature médiévale est rarement celle d'un groupe animé par l'esprit d'entraide. Pourtant, on ne peut manquer de s'interroger sur les capacités de résistance et d'organisation du monde paysans au Moyen-Age. Face à une aristocratie bien organisée, il serait étonnant que les paysans n'aient pas eu conscience de leurs intérêts communs et n'aient pas trouvé les moyens de les favoriser par des institutions et des actes de solidarité. Quand on examine la communauté villageoises, dans la longue durée, on acquiert la conviction que par-delà les conflits, c'est l'entraide, l'esprit de groupe, et les sentiments communs qui l'emportent. Qu'ils se manifestent par l'organisation du travail, par la prise en charge de l'administration municipale ou l'assistance au pauvre dans le cadre paroissial, les liens de la communauté paysanne sont donc puissants et les solidarités actives.


"DICTIONNAIRE DES GOUVERNEURS DE PROVINCE" de Jean Duquesne.
DIGO, 2002, 16 x 24 cm, 332 p., 29 €
Contrairement aux préfets, leurs successeurs, qui bénéficient d'une riche bibliographie, les gouverneurs de province de l'Ancien Régime ont été peu étudiés jusqu'ici par les historiens. Or ils ont été investis de pouvoirs considérables à certaines époques. Entre la fin du règne d'Henri Il et le début du gouvernement personnel de Louis XIV, ils jouèrent un rôle prépondérant, au point d'être accusés de vouloir reconstituer à leur profit la féodalité. Par contre, à la fin de l'Ancien Régime, ils étaient devenus des personnages honorifiques, résidant peu dans leurs provinces, où ils étaient représentés par des lieutenants généraux. Ces derniers voyaient d'ailleurs l'essentiel du pouvoir provincial exercé par les intendants, ainsi que par les commandants dans le domaine militaire. L'auteur a établi, province par province, un ensemble de notices biographiques et genealogiques des gouverneurs. Ce travail donne pour la première fois une vue globale de l'institution. Une synthèse historique retrace la genèse de ce corps de hauts représentants du roi de France dans ses provinces, ainsi que son évolution de 1315 à 1791, et présente un examen sociologique des 560 personnages ayant exercé ces fonctions.
Table des noms cités.


"SOCIOLOGIE DE LA BOURGEOISIE" de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.
SOBO, 2000, 11 x 18 cm, 120 p., 7,95 €
Spécialistes d'un milieu dont ils ont analysé une à une les pratiques, les auteurs sont réputés pour la finesse de leurs analyses et la clarté de leur sens pédagogique. Venant conclure les recherches qu'ils mènent depuis plusieurs années sur un sujet qui pourrait être austère, leur dernier livre s'avère à la fois rigoureux, passionnant et abondamment documenté. Il est certain que ce petit ouvrage saura séduire un large public, car, en unissant la vivacité d'un essai à la rigueur d'un travail universitaire, il présente la qualité rare de faire le point sur un sujet profondément actuel au moment où il est étonnamment négligé par la recherche.


"LES MINISTRES et les ministères du siècle des Lumières 1715-1789" de Arnaud de Maurepas et Antoine Boulant.
MISI, 1996, 17 x 24 cm, 450 p., 42,69 €
De 1715 à 1789, ils furent soixante-dix-huit à seconder le monarque dans la conduite de l'Etat. Brillantes personnalités dont la postérité conserva les noms, tels d'Aguesseau, d'Argenson, Breteuil, Calonne, Castries, Choiseul, Dubois, Fleury, Lamoignon, Machault, Malesherbes, Maupeou, Maurepas, Miromesnil, Necker, Ségur, Turgot, Vergennes, serviteurs plus effacés et trop rapidement oubliés, comme Maynon d'Invault, Clugny de Nuits ou Bouvard de Fourqueux, tous sont enfin réunis dans ce dictionnaire, qui, outre l'analyse de leurs carrières respectives, offre pour chacun une description de leur univers familial et de leurs demeures parisiennes et provinciales. La qualité, le nombre et l'étendue de ses références en feront désormais un ouvrage indispensable aux professeurs, chercheurs, étudiants, et à tous les curieux du XVIllème siècle.


"A LA RECHERCHE DE LA CONSIDERATION SOCIALE" Colloque organisé par le CESURB-Histoire sous la direction de Josette Pontet.
RECO, 1998, 225 p., 24 x 16 cm, 15 €
La recherche de la considération sociale est distincte de l'ascension sociale, si elle l'accompagne nécessairement. Des historiens médiévistes, modernistes, contemporanéistes se sont attachés à décrypter le jeu complexe de la reconnaissance sociale qui se lit dans le regard des autres et s'inscrit dans la relation à autrui. Pour en faciliter la lisibilité, un certain nombre de marqueurs facilement repérables, variables selon les époques où les lieux, - le champ de l'observation s'est étendu à l'Espagne, l'Italie ou l'Angleterre - sont recherchés : ils vont de la pureté du sang dans la Castille du XVIe siècle à la distinction sociale dans la consommation dans l'Angleterre du XVIIIe en passant par l'exercice de charges ou de fonctions à la notoriété reconnue comme celle de maire. Reflet des valeurs de la société, la considération apparaît fluctuante mais aussi précaire, surtout dans les sociétés égalitaires d'après la Révolution où elle est plus affaire individuelle que familiale. Mais pour être reconnu socialement l'individu doit cependant être intégré à un groupe distingué par son savoir, sa compétence ou son utilité, un combat parfois difficile à mener comme le montrent les exemples des médecins, des ingénieurs ou des experts...


"DANS L'OMBRE DE L'HISTOIRE, Louis-Francois de Monteynard, un exemple pour l'Europe" de Bernard Perrin.
OMHI, 16 x 24 cm, 300 p., 28,20 €
Promené des temps féodaux jusqu'au lent déclin de l'Ancien Régime, avec pour fil conducteur la lignée des Aynards, puis des Monteynards, le lecteur découvre les invasions, puis les croisades. Il s'égare ensuite avec ravissement en pays de Languedoc. Il parcourt l'Europe au gré des champs de bataille. Il se fait connaisseur des intrigues de cour dans les palais royaux. Il assiste un instant à la naissance de l'école de cavalerie de Saumur. Il apprend beaucoup sur aujourd'hui et sur l'Europe qui fut tour à tour terre de conquêtes et de labours, et donc de cultures, évidemment. L'Europe se médite, aussi. Monteynard, Secrétaire d'Etat à la Guerre, tenait en premier lieu au "respect du soldat". C'est sans nul doute pour la même raison qu'il revenait souvent en Graisivaudan pour y construire, et participer aux soucis et à la paix du petit peuple d'ici.


"ARISTOCRATES ET GRANDS BOURGEOIS" de Eric Mension-Rigau
ARGB, 1994, 24 x 16 cm, 510 p., 24,39 €
A partir d'une documentation abondante, complétée par le dépouillement d'archives privées, l'auteur cerne les faits et les mécanismes qui permettent de comprendre comment perdurent dans notre pays une conscience et une identité nobiliaires. L'auteur étudie les signes et les pratiques, perceptibles dans le langage, l'éducation, le savoir-vivre, les alliances, les attitudes, les goûts, par lesquels nobles et grands-bourgeois se distinguent des autres groupes de la société. Il montre comment les nécessaires adaptations à la société contemporaine, sensibles dans les rapports avec l'argent,les autres milieux sociaux, le travail, les diplômes ou la République, composent avec la persistance d'un modèle de Cour, une constante volonté d'exemplarité et le souci de transmettre les valeurs familiales.


"LE PROCÈS DE LOUIS XVI" de Aimé Bonnefin.
PROC, 1992, 14 x 22, 140 p., 15 €


"LES RESCAPES DE THERMIDOR" de Angélique de Maussion (1772-1841).
RESC, 1975, 14 x 22, 190 p., 20 €
Madame de Maussion a su, dans ses mémoires, abolir le temps et nous faire vivre les évènements qui ont jalonné son existence (1772-1841). De Louis XVI à Louis Philippe, à Paris ou en Afrique, on partage avec elle les joies de son adolescence, les misères de son séjour dans les prisons de la terreur, la douleur qu'elle a de l'exécution de son père. Elle se marie, a des enfants et perd son fils aîné lors de la conquête de l'Algérie...


Aubrincourt : chronique de la première croisade "CHRONIQUE DE LA PREMIÈRE CROISADE" de Aubrincourt.
1CRO, 2004, 14 x 22, 256 p., 21 €
C'est l'histoire de la première croisade qu'Aubrincourt va raconter dans sa chronique, la traversée de l'Europe d'Ouest en Est pour atteindre Constantinople à la veille de Noël, les 4 mois de piétinement devant cette ville fabuleuse où il fut le seul à pouvoir entrer librement, le passage en Asie et l'itinéraire des 4 armées franques traînant à leur suite des milliers de pèlerins. Batailles, sièges, ruses, traîtrises, massacres, pillages, soif et famine, amour et haine, remplissent les pages de ce récit historique.


"BANQUIERS ET PHILANTHROPES, la famille Delessert (1735-1868) aux origines des Caisses d'Epargne françaises", de Séverine de CONINCK
BAPH, 2000, 15 x 24 cm, 198 p, 22,71 €
La famille Delessert occupa une situation en vue dans le monde des affaires et dans la vie publique. Son rayonnement tient, sans doute, à une forte assise financière, comme à une activité philanthropique. Benjamin Delessert (1773-1847) fut l'un des promoteurs des caisses d'épargne en France et le fondateur de celle de Paris en 1818. genealogie, index des noms.


"DERNIERS SOUVENIRS DE FAMILLE " de Charles-Edmond Regnault de Beaucaron.
SOFA, 24 x 16 cm, 290 p., 31 €
Cet ouvrage resté inédit, est le septième des "Derniers souvenirs", rédigé durant la dernière guerre. Il contient des photos inédites.


"LES CONFRERIES MEDIEVALES DANS LE ROYAUME DE FRANCE (XIIIe - XVe siècle)" de Catherine Vincent.
CVCO, 260 p., 15 x 22 cm, 21,34 €
Au-delà des scènes de processions à laquelle renvoient les confréries, les historiens découvrent aujourd'hui mieux l'importance de ces sociétés fraternelles pour l'époque médiévale. L'homme seul n'a pas de place dans le monde du Moyen-Age, il s'insère dans la cité par l'intermédiaire de divers groupes familiaux, professionnels ou territoriaux dont les confréries.


"MOINES, PAROISSES ET PAYSANS" de Michel Aubrun.
MPPA, 290 p., 17 x 24 cm, 21,34 €
L'auteur s'est imposé comme spécialiste de l'histoire des paroisses et de l'histoire de l'ordre de Cîteaux. Les études qu'il a recueillies dans ce volume ont trait à ces principaux champs d'intérêt, mais aussi à l'histoire locale (ses "devoirs de vacances").


"LES DERNIERS JOURS DE L'ACADIE" de Gaston du Boscq de Beaumont
LEJO, réimpression de l'édition de 1899, 320 p., 15 x 22 cm, relié, 19,82 €
Correspondances et mémoires extraits du portefeuille de M. le Courtois de Surlaville, Lieutenant-Général des armées du roi, ancien major des troupes de l'Île Royale.


" LES FRANÇAIS AU QUEBEC 1765-1865 " de Marcel Fournier
FAQ, 1995, 388 p., 15 x 23 cm, 34,30 €
L'immigration française ne s'est pas arrêtée au lendemain de la conquête. La présence des français au Québec pendant le siècle suivant est beaucoup plus importante qu'on ne l'aurait imaginé. Cette étude raconte leur histoire à travers 1487 notices biographiques. L'auteur suit l'évolution de ces immigrants et montre comment ils ont contribué à conserver les contacts entre le Québec et la France.


" LES TRESORIERS DE FRANCE A L'EPOQUE DE LA FRONDE : Contribution à l'histoire de l'administration financière sous l'Ancien Régime " de Jean-Paul Charmeil
TFEF, 1964, 16,5 x 25 cm, 590 p., 44,21 €


ENSEIGNES DE PLOMB et autres menues chosettes du Moyen Age "ENSEIGNES DE PLOMB et autres menues chosettes du Moyen Age" de Denis Bruna
EPB, 2006, 16 x 24, 316 p., 40 €
Qui n'a pas entendu parler des célèbres «médailles» de plomb que Louis XI portait sur son chapeau? Ces petits objets qui ont façonné l'image d'un roi pingre et superstitieux sont en fait des enseignes. Louis XI était loin d'être le seul à épingler des enseignes sur l'habit. Du XIIe au XVIe siècle, l'homme médiéval - de l'humble artisan au plus illustre prince - se couvrait de telles chosettes. L'enseigne n'est ni un accessoire servant à fermer des parties distinctes d'un habit, ni une broche décorative ordinaire. Portée avec fierté, elle est signe d'identité et désigne le pèlerin, le membre d'une maison princière, le partisan d'une faction politique. Elle est aussi un objet de mémoire puisqu'elle est un témoin d'un pèlerinage, d'une fête saisonnière ou d'une participation à un événement patriotique. Outre son rôle de souvenir, l'enseigne - qu'elle soit religieuse ou profane - est surtout réceptacle et diffuseur de merveilleux. Parce qu'elle portait l'image des reliques ou qu'elle avait touché les reliquaires, l'enseigne de pèlerinage assumait les fonctions originellement dévolues aux restes saints: elle pouvait guérir, ramener à la vie, protéger aussi bien le pèlerin que son entourage. Les enseignes montrant des diables, des sorcières, des créatures hybrides, des légions de phallus et de vulves anthropomorphes pouvaient également être sources de bienfaits. On reconnaissait à ces étonnantes figures le pouvoir de repousser toutes sortes de maléfices. Ce livre est la première étude générale sur les enseignes de plomb au Moyen Âge. Outre les origines, la fabrication, le commerce et la diffusion des enseignes, l'auteur s'attarde à retrouver les fonctions de ces objets longtemps méprisés mais pourtant présents dans tous les groupes de la société médiévale.


" LE PREMIER DES ORDRES " de Dominique Chagnolleau
PDE, 1991, 15 x 23 cm, 400 p., 24,39 €
Des maîtres de requêtes de la monarchie aux énarques républicains, cette histoire retrace, en redonnant toute sa place au politique, les étapes de l'émergence d'un groupe devenu au fil des années un véritable " ordre "..


"L'ETAT MODERNE ET LES ELITES (XIIIe-XVIIIe) Apports et limites de la méthode prosopographique" Actes du colloque CNRS-Paris I 1991
EME, 1996, 494 p., 16 x 24 cm, 30,49 €
L'état moderne est le cadre social dans lequel se forme peu à peu l'individu, sujet et citoyen à la fois. La prosopographie est-elle ici aussi opérante qu'en d'autres domaines ? Dans une perspective européenne et sur la longue durée, une quarantaine de contributions nourrissent le débat.


"POUR DIEU ET LE ROI, ou l'inutile sacrifice QUIBERON, juin-juillet 1795" de Henri Lambert
QIS, 1987, 436 p., 15 x 23 cm, 29,73 €
L'auteur fait revivre ce drame qui consacra l'échec de la contre-révolution. On y suit, heure par heure, le déroulement de cette épopée et l'holocauste final.


MARTYROLOGE DU BAZAR DE LA CHARITE "MARTYROLOGE DU BAZAR DE LA CHARITE" de Pierre Nicolas, avec la collaboration de J.R. du Cray
MBC, 2000, 730 p., 16 x 24 cm, 60,22 €
Les victimes de l'incendie du 4 mai 1897 et leurs familles, dictionnaire prosopographique, biographique et genealogique.
(table des noms cités).



"LES DERNIERS MAÎTRES DES REQUÊTES DE L'ANCIEN REGIME (1771-1789)" Dictionnaire biographique de Sylvie Nicolas
DMR, 1998, 400 p., 16 x 23,5 cm, 29,73 €
Ce dictionnaire est un ouvrage de référence pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire des élites, à l'évolution de la fonction publique et des structures de l'état au XVIIIe siècle. (table des noms cités)

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