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MARINE, MILITARIA, ARMEE, COMPAGNIE DES INDES

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INNOVATIONS TECHNIQUES DANS LA MARINE 1641-1817 "INNOVATIONS TECHNIQUES DANS LA MARINE 1641-1817" Arch. Nat.
INNO, 1990, 15,5 x 23,5, 396 p., 24 €
Mémoire et projets reçus par le département de la marine (Marine G 86 à 119)




NOUVELLE EDITION 2010
"DICTIONNAIRE DES OFFICIERS DE L'ARMÉE ROYALE QUI ONT COMBATTU AUX ÉTATS-UNIS PENDANT LA GUERRE D'INDÉPENDANCE 1776-1783" de Gilbert Bodinier.
DOAR, nouvelle édition réédition 2010, 16 x 24, 650 p., 45 €
DICTIONNAIRE DES OFFICIERS DE L'ARMÉE ROYALE QUI ONT COMBATTU AUX ÉTATS-UNIS PENDANT LA GUERRE D'INDÉPENDANCE 1776-1783
L’auteur, après avoir suivi la carrière de chacun de ces officiers et celles de tous les officiers qui étaient dans l’armée en 1789, concluait que les, Américains, à quelques exceptions près, ne s’étaient pas comportés autrement que leurs camarades, qu’ils avaient servi la Révolution en petit nombre et en grand nombre dans les corps émigrés. Ce dictionnaire décrit les origines familiales de ces officiers et suit leur carrière de l’Ancien Régime à la Restauration. Cette nouvelle édition a été enrichie depuis les publications antérieures de cet ouvrage.


UN MAITRE DE LA TACTIQUE NAVALE AU XVIIIe, le chevalier du Pavillon "UN MAITRE DE LA TACTIQUE NAVALE AU XVIIIe, le chevalier du Pavillon" de Thomas du Cheyron du Pavillon
CHEY, 2010, 16 x 24, 572 p., 35 €
«Il n'est aucun Général comparable à monsieur d'Orvilliers ... monsieur du Pavillon, son major, est le meilleur tacticien de l'Europe» écrivait monsieur de Maurepas au lendemain du combat victorieux d'Ouessant livré par l'armée française aux forces navales anglaises de Keppel le 27 juillet 1778. En revenant sur la carrière de Jean-Francois du Cheyron, chevalier du Pavillon, né en 1730 à Périgueux, entré dans la compagnie des gardes de la marine du port de Rochefort en 1748 et engagé dans les deux conflits majeurs de la seconde partie du XVIIIe siècle, nous pouvons apercevoir la formidable vitalité de la France des rois capétiens, dont la Marine rudement étrillée dans la baie de Quiberon lors de la Guerre de Sept Ans par nos voisins d'outre-Manche, s'est si glorieusement redressée lors de la campagne de l'Indépendance américaine. Le chevalier du Pavillon, marin expérimenté et enseignant distingué, a participé de façon décisive à ce sursaut d'orgueil des officiers du Grand Corps par sa réforme de la signalisation en mer les signaux numéraires et sans places fixes. Son travail l'a placé au coeur de la réflexion navale de son siècle et en constitue l'ultime perfectionnement. C'est au combat des Saintes, le 12 avril 1782, que celui que Paul Chack appelait la « lumière de la tactique navale », fut mortellement blessé. A cette date de notre histoire, alors que l'on entendait encore résonner dans les mers des Indes les derniers coups de tonnerre du bailli de Suffren, Louis XVI, les ministres de la Marine qui se sont succédés à ce portefeuille depuis 1761 et les camarades de la Royale de Jean-Francois du Pavillon pouvaient déjà éprouver le sentiment du devoir accompli : le Royaume des Lys était redevenu la première puissance du monde.


COMBATTRE POUR LA FRANCE EN AMERIQUE, Dictionnaire des soldats de la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France 1755-1760 "COMBATTRE POUR LA FRANCE EN AMERIQUE, Dictionnaire des soldats de la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France 1755-1760" ouvrage collectif
COMB, 2009, 22 x 28,5, 642 p., 49 €
Un ouvrage inédit, réalisé par une équipe de chercheurs chevronnés, sur le départ, l’arrivée et le retour des troupes françaises entre 1755 et 1761. Les notices biographiques sont le résultat de recherches minutieuses dans les manuscrits et les ouvrages relatifs à la guerre de Sept Ans à travers le monde. Les contrôles des troupes, au cours des années 1759 à 1763, les listes d’embarquement depuis les ports de France ainsi que les listes de prisonniers, juxtaposés aux informations tirées des sources archivistiques canadiennes ont permis de retracer quelques 7 300 officiers et soldats des troupes régulières françaises qui ont participé à la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France entre 1755 et 1760.
Table des noms cités


DICTIONNAIRE DES OFFICIERS GENERAUX DE L’ARMEE ROYALE 1763-1792 T1 (A-C) "DICTIONNAIRE DES OFFICIERS GENERAUX DE L’ARMEE ROYALE 1763-1792 T1 (A-C)" de Gilbert Bodinier
DOAR, 2009, Tome 1 (A-C), 640 pages reliées 17 x 24, 49 €
Le présent ouvrage assure le lien entre la Chronologie historique militaire de Francois-Joseph-Guillaume Pinard (1760-1778) et le Dictionnaire biographique des généraux et amiraux de l’Empire de Georges Six en 1934 et 1935. Il recense, en outre, les brigadiers de cavalerie et de dragons nommés après 1715, qui n’apparaissaient pas dans l’ouvrage de Pinard. Ce premier tome (A à C) contient plus de 750 notices biographiques, précédées d’une bibliographie générale. Chacune d’entre elles présente, après le nom de l’officier, un bref rappel de l’origine de sa famille, ses armoiries, puis la vie de l’individu : filiation, entrée dans la carrière, faits d’armes, mais aussi activités parallèles à la vie militaire, fortune et relations sociales. Les sources — principalement tirées du SHD —, et la bibliographie propre à chaque personnage apparaissent en conclusion, et permettent au lecteur curieux d’approfondir ses recherches. La richesse des notices de ce dictionnaire en fait une source inépuisable de renseignements, et le destine à devenir un instrument de travail indispensable pour l’étude de la société militaire dans les dernières décennies de l’Ancien Régime. Il intéressera aussi bien les amateurs d’histoire des familles que les chercheurs en histoire militaire, diplomatique, sociale ou genealogique.
Table des noms cités


HOMMES DE CHEVAUX SOUS LE PREMIER EMPIRE "HOMMES DE CHEVAUX SOUS LE PREMIER EMPIRE" de O. Chebrou de Lespinats
HCPE, 2009, 440 p., 49 €
Les guerres napoléoniennes étaient grandes consommatrices de chevaux. L’empereur, qui trouvait tout à fait anormal de devoir acheter sa cavalerie à l’étranger, a mis en place un système d’élevage et de contrôle pour fournir les meilleurs produits équins à son armée. Supprimés en 1792, les haras nationaux ont donc été recrées au début du premier empire ainsi que les structures pour garantir la création et l’amélioration de races chevalines ainsi que le développement de l’art équestre francais.


DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE "DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE, tome 1, A-K" de Gérard Gehin et Jean-Pierre Lucas.
DGG1, 2007, relié, 16 x 24, 520 p., 43 €
La Grande Guerre est la première menée par une génération tout entière. Première guerre industrielle, elle a utilisé toutes les ressources, mis en ligne des effectifs considérables, sur d'immenses champs de bataille, pour une durée jusque-là impensable... Pour tout cela, mais aussi parce que, avec la disparition des derniers poilus, elle quitte actuellement la mémoire des vivants pour ne survivre que dans celle des livres, elle fait l'objet de multiples publications. Un personnage est pourtant absent de ces livres : le chef. Ou plutôt les chefs. Ceux qui sont parvenus aux plus hautes responsabilités ont su, en leur temps, se faire connaître. Mais qui sait aujourd'hui que plus d'un millier de généraux et d'amiraux ont participé au conflit ?... Pour de multiples raisons, ils sont les oubliés de la Grande Guerre, une lacune que comble ce dictionnaire en deux tomes, car, si tous n'ont pas été des héros respectueux de la vie de leurs hommes, ils ont pour la plupart fait leur travail avec conscience et dévouement.


DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE (1914-1918) "DICTIONNAIRE DES GENERAUX ET AMIRAUX FRANCAIS DE LA GRANDE GUERRE (1914-1918)" Tome 2, L-Z, de G. Géhin et Jean-Pierre Lucas
DGA2, 2008, 17 x 24, 704 p., 49 €
La Grande Guerre est la première menée par une génération tout entière. Première guerre industrielle, elle a utilisé toutes les ressources, mis en ligne des effectifs considérables, sur d'immenses champs de bataille, pour une durée jusque-là impensable... Pour tout cela, mais aussi parce que, avec la disparition des derniers poilus, elle quitte actuellement la mémoire des vivants pour ne survivre que dans celle des livres, elle fait l'objet de multiples publications. Un personnage est pourtant absent de ces livres : le chef. Ou plutôt les chefs. Ceux qui sont parvenus aux plus hautes responsabilités ont su, en leur temps, se faire connaître. Mais qui sait aujourd'hui que plus d'un millier de généraux et d'amiraux ont participé au conflit ?... Pour de multiples raisons, ils sont les oubliés de la Grande Guerre, une lacune que comble ce dictionnaire en deux tomes, car, si tous n'ont pas été des héros respectueux de la vie de leurs hommes, ils ont pour la plupart fait leur travail avec conscience et dévouement.


"DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DES GENERAUX ET AMIRAUX DE LA REVOLUTION ET DE L'EMPIRE" de Georges Six.
DIEM, 1934 (réimpression 1999), 24 x 16 cm, 2 volumes, environ 1200 p., 90 €
La biographie et les états de service de tous les maréchaux, amiraux et généraux de la Révolution française et de l'Empire, soit au total 2232 personnages. La réputation et l'exactitude de ce livre le rangent parmi les grands classiques indispensables de la biographie française.


Historique de la 2e compagnie du 1er BCC "HISTORIQUE DE LA 2e COMPAGNIE DU 1er BCC" de Patrick Binet
1BCC, 2009, 160 p., 17 x 21, plus de 170 illustrations, 19,90 €
À travers, les écrits du capitaine Jean DUCHET-SUCHAUX, commandant la 2e compagnie de chars du 1er BCC, le fonds d’archives et de photographies conservé par son petit-fils, les témoignages de plusieurs vétérans, recueillis par le capitaine lui-même après l’Armistice, puis par les auteurs au cours des années récentes, ou retrouvés dans les archives de l’Armée, cet ouvrage vous invite à revenir près de 70 ans en arrière, pour suivre l’histoire émouvante des hommes de cette compagnie de chars. Ce récit et ces témoignages, en vous replongeant dans le quotidien et la tragédie d’une petite unité de l’armée française, vous permettront de mesurer combien nombre d’entre elles, en 1940, sont dignes d’éloges, même si la France a subi l’une des plus grandes défaites de notre Histoire. À l’issue de la campagne, le 1er BCC est quasiment annihilé. Il a perdu au combat 42 de ses 45 chars ; 35 membres d’équipage des sections de combat ont été tués ou grièvement blessés. Plus de la moitié de ces morts appartenaient à la 2e compagnie. Notre pays a perdu plus de 100 000 soldats en 45 jours. Beaucoup ont donc combattu, aux limites des moyens mis à leur disposition, avec un esprit de sacrifice, voire avec un héroïsme comparable à celui de leurs aînés de la Grande Guerre. La défaite cuisante subie par la France est d’abord celle des états-majors et des gouvernements de l’Entre-deux-guerres, incapables de faire évoluer la stratégie et la planification, en fonction des menaces nouvelles et des matériels modernes. Il est temps aujourd’hui que l’Histoire reprenne sa place et rende à ceux des combattants qui l’ont mérité, l’hommage qui leur est dû. La 2e compagnie en campagne, c’est certes du matériel en mouvement, mais c’est surtout des hommes qui ne se connaissaient pas quelques mois plus tôt, que le hasard a mis sous le commandement d’un même chef, et qui se sont forgés un puissant esprit de groupe capable de les mener jusqu’au sacrifice suprême. Les auteurs se sont appliqués à les retrouver dans leur dimension militaire, mais aussi humaine. Les photographies avant, pendant et après la campagne, les courriers et les témoignages donnent à l’ouvrage une tonalité originale.
Table des noms cités


SOUVENIRS DE 1914-1918 "SOUVENIRS DE 1914-1918" collectif
1418, 2008, 24 x 22, 84 p., 18 €
2008 : Le dernier combattant de la Grande Guerre disparaît, quatre-vingt-dix ans après l'armistice de 1918. Le « grand-père qui a fait 14-18 » n'existe désormais plus. Mais, si l'aïeul n'est plus là pour raconter, il reste encore, dans les tiroirs et les greniers des familles, des souvenirs pieusement conservés : des courriers, des médailles, des photos ou des documents militaires personnels... Riche de plus de cent cinquante photos et documents couleurs, l'ouvrage est en quelque sorte un tiroir ouvert sur les souvenirs familiaux de 1914-1918. Ce sont ceux de l'arrière, mais ils n'en ont pas pour autant moins de valeur, bien au contraire, car ils sont portés par l'affection. À vous donc d'ouvrir ce tiroir de papier, et de tourner les pages comme on sortirait des souvenirs d'un grenier...


NAUFRAGES ET PILLEURS D'EPAVES AUX XVIIe ET XVIIIe SIECLES "NAUFRAGES ET PILLEURS D'EPAVES AUX XVIIe ET XVIIIe SIECLES" de Jacques Péret
NPE, 2004, 17 x 24, 260 p., 22 €
Le naufrage est souvent associé aux images de pilleurs d'épaves, de massacreurs et de naufrageurs. C'est à partir des archives des amirautés d'Aunis et de Saintonge que Jacques Péret étudie l'ensemble des fortunes de mer » survenues sur les côtes charentaises depuis le règne de Louis XIV jusqu'à la Révolution. Sur les côtes des Îles de Ré et Oléron, dans l'embouchure de la Gironde, nous sommes au coeur de la vie des marins, pris, sur leurs voiliers, dans les tempêtes hivernales. Ils luttent contre le vent et les vagues jusqu'au moment souvent tragique et meurtrier du naufrage. C'est alors qu'apparaissent les populations côtières - habitants des villages riverains, gardes-côtes, travailleurs de la mer - souvent pour le meilleur (sauvetage de l'équipage et de la cargaison), quelques fois pour le pire (pillages et violences), illustrant ainsi les pratiques traditionnelles solidement ancrées dans la culture des sociétés littorales.


LE COLONEL PIERRE-DENIS DE LA CHATRE, BARON DE L'EMPIRE 1763-1820 "LE COLONEL PIERRE-DENIS DE LA CHATRE, BARON DE L'EMPIRE 1763-1820" de Xavier Gaignault.
LACH, 2007, 16 x 24, 156 p., 30 €
Enfant des Lumières porteur d'un grand nom d'extraction chevaleresque, Pierre-Denis de La Châtre appartient à une famille bourgeoise fortunée d'Issoudun. Toute sa vie, il joua habilement de cette ambiguïté ; jeune officier royaliste, la Révolution lui offrit un avancement fulgurant : il passa directement du grade de sous-lieutenant à celui de lieutenant-colonel du 2e bataillon de l'Indre. Officier républicain, il s'illustra à Quiberon comme pourfendeur de chouans en 1795, ce qui lui valut en 1796, sous le Directoire, le grade de colonel « d'un régiment à son nom » (sic). L'Empire, sensible à son patronyme d'Ancien Régime, lui conféra en 1809 le titre de baron, à défaut de le promouvoir général... Par contre, la seconde Restauration, sachant à quoi s'en tenir sur le personnage, le mit en retraite d'office. Il mourut en 1820 à Issoudun, totalement ruiné, à tel point que sa veuve reçut un certificat d'indigence du maire de l'époque. Son fils, Maurice Lachâtre, (compte-tenu de son engagement politique) redora, à sa manière, le blason familial dans un genre radicalement différent qui lui permit de passer à la postérité écrivain, libraire, éditeur parisien, d'inspiration communiste, il publia le « Capital » de Karl Marx en langue française ! Toujours dans le domaine littéraire, le lecteur découvrira avec étonnement, sinon avec plaisir, que le colonel Pierre-Denis de La Châtre, demi solde sous la Restauration, semble bien avoir fortement inspiré Honoré de Balzac dans « La Rabouilleuse » pour le personnage de Philippe Bridau.


Histoire d'un régiment de cavalerie légère : le 5e hussards de 1783 à 1815 "Histoire d'un régiment de cavalerie légère : le 5e hussards de 1783 à 1815" de Gérard-Antoine Massoni
5HUS, 2007, 17 x 24, 444 p., 39 €
Retracer l'histoire d'un régiment précis, depuis sa création sous l'Ancien Régime jusqu'à la fin des Cent Jours, permet de mieux comprendre sa composition sociale, l'évolution du recrutement et l'état des pertes (morts, blessés et malades, déserteurs, réformés...) sur une période charnière, où les chiffres ont pu fluctuer selon les époques, car établis à partir d'analyses incomplètes ou d'extrapolations. Cet ouvrage aborde l'ensemble des opérations militaires du 5e régiment de Hussards. L'analyse de tous les dossiers des officiers et des cavaliers sur la période 1783-1815 permet de comprendre comment l'histoire sociale et personnelle des officiers a pu influencer le rôle du régiment ; elle permet aussi d'en connaître précisément la composition et ses évolutions. Un outil précieux pour tous les historiens et chercheurs qui s'intéressent à cette période essentielle de notre histoire.


"VICTOR-GUY DUPERRE, mousse, capitaine, amiral 1776-1846" de Eric Brothé
VGD, 2006, 14,5 x 22, 462 pages, 30 €
Victor-Guy Duperré, mousse, capitaine, amiral… … et trois fois ministre de la Marine. Le héros rochelais par excellence dont la statue et le souvenir continuent de symboliser la vocation maritime de la ville… Il est peu de réussites aussi éclatantes que celle de cet enfant de La Rochelle, petit dernier d'une famille de vingt-deux enfants dont la famille fait faillite, ce qui interrompt ses études et l'oblige à s'engager comme mousse au commerce. À sa mort, après des funérailles nationales, il sera enterré aux Invalides tandis que déjà son nom figurait sur l'Arc de triomphe. Il est sorti du rang et en est fier, sa carrière reste parmi les plus belles de l'histoire de la flotte. Il gagne ses galons à l'épreuve du feu, toujours avec panache, et se distingue sur tous les océans, acquérant une réputation de marin habile à la manœuvre et surtout proche de ses hommes. L'Empire lui doit son seul grand succès naval contre les Anglais à la bataille du Grand-Port dans l'océan Indien en août 1810. Vingt ans plus tard, après quelques années de disgrâce, c'est lui que la monarchie choisit pour mener les sept cents bâtiments de la flotte de débarquement en Algérie. Auréolé de ce succès, il devient un des plus grands ministres de la Marine que le XIXe siècle ait connu : il est le créateur du corps du commissariat de la Marine et le réorganisateur des services de santé navale et de la gendarmerie coloniale. Ayant toujours montré des opinions libérales en politique comme en religion – ses ennemis disaient qu'ils les avait héritées de son séjour de dix-huit mois dans les prisons anglaises, alors qu'il les tenait de son milieu familial – il sera même un des promoteurs de l'abolition de l'esclavage. C'est dire son indépendance d'esprit que d'aucuns trouveront aux limites de l'acceptable. Les relations souvent heurtées qu'il entretiendra avec certains de ses collègues non sortis du rang font aussi partie de sa légende ; pour tous les marins de son temps comme pour ceux d'aujourd'hui, il reste celui fit de sa vie une devise, et pas n'importe laquelle puisqu'elle commence par le mot «mousse».


"REPERTOIRE DE L'ARMEE FRANCAISE, 1824-1873-1900-1914"
1 CD ROM pour PC, 57 €
Ce répertoire est une compilation des annuaires officiels de l'armée française des années 1824, 1873, 1900 et 1914. Ces annuaires furent édités pour le compte du ministère de la guerre. Chaque militaire est identifié par son nom et prénom, ses décorations, son grade et sa fonction, son affectation et la date.


ARMORIAL ILLUSTRE DES CONNETABLES ET DES MARECHAUX DE FRANCE "ARMORIAL ILLUSTRE DES CONNETABLES ET DES MARECHAUX DE FRANCE" de Arnaud Bunel
AICM, 2005, 525 p., 89 €
Connétables et Maréchaux sont des dignitaires militaires particulièrement prestigieux. Pour le plus grand nombre toutefois, le titre de connétable évoque le seul du Guesclin et rarement les 36 autres connétables que la France a connus entre les XIe et XVIIe siècles, et qui pense maréchal pense Premier Empire, sans nécessairement avoir conscience que parmi les 334 maréchaux ayant existé depuis le XIIe siècle, seuls 26 ont été créés par Napoléon. A travers cet ouvrage, ce sont ces glorieux militaires que le lecteur pourra, à travers l'évocation de leurs armoiries, retrouver ou découvrir.


LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE, SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE LES GARDES DU CORPS DE LOUIS XVI, ETUDE INSTITUTIONNELLE, SOCIALE ET POLITIQUE, DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE, par Gilbert Bodinier, Lieutenant-colonel (E.R.), Préface de Jean Chagniot, Directeur d'études à l'EPHE, 2005, 16 x 24, 650 p., 55 €
Coédition avec le SHAT, Des gardes du corps de la monarchie, on a gardé le souvenir de leurs charges héroïques durant les guerres de Louis XIV et celui de la défense de la famille royale lors des journées des 5 et 6 octobre 1789. Comme ils avaient été peu employés pendant les guerres de Louis XV, leur réputation se dégrada sous le règne suivant, l'opinion publique les considérant désormais comme un corps inutile et coûteux. Leur recrutement était largement roturier, car ce n'est qu'en 1775 que l'on exigea d'eux un certificat de noblesse – du moins pour les simples gardes, car les officiers appartenaient à la haute noblesse. N'ayant pu défendre le roi au début de la Révolution, mais profondément attachés à la monarchie, les gardes du corps émigrèrent en grand nombre et servirent dans les corps émigrés. Cet ouvrage est le premier à utiliser les archives de ce corps et celles de la Maison militaire du roi détenues par le Service historique de l'armée de Terre. L'étude est complétée par un dictionnaire biographique comportant plus de 1 700 notices. Table des familles citées


la famille de Habsbourg-Lorraine LES LORRAINS ET L'EMPIRE, de Alain Petiot
LORE, 2005, 17 x 25, 490 p., 49 €
Dictionnaire biographique de plus de 1500 personnages.
Pays d'entre-deux, la Lorraine a longtemps constitué un enjeu, sinon une proie, pour la France comme pour l'Empire. Il n'est donc pas étonnant, qu'à l'instar de leurs princes, des Lorrains aient été attirés au cours des siècles soit par le Roi, soit par l'Empereur. Mais si l'apport de la Lorraine dans la formation de la France moderne est bien compris dans notre histoire nationale, la part qu'elle a prise dans les destinées de l'empire central reste mal connue.
Saint Empire romain germanique, empire d'Autriche puis double monarchie austro-hongroise, l'Empire désigne, depuis l'abdication de Charles Quint, les possessions héréditaires des Habsbourg de la maison d'Autriche, devenus Habsbourg-Lorraine par le mariage du dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar avec l'archiduchesse Marie-Thérèse. Objet d'un engagement politique délibéré, asile de légitimité puis réceptacle de fidélité, cet empire a porté, jusqu'à sa chute, l'obscure mémoire d'une nation lorraine disparue.
Sur ces terres d'empire, de la Flandre à la Sicile, du Brisgau à la Transylvanie, de la Bucovine à la Bosnie, des Lorrains servirent, passèrent, vécurent ou moururent. Les plus éminents appartiennent à l'Histoire. D'autres, plus modestes, sont tombés dans l'oubli. Mais, pendant près de quatre siècles, ces Lorrains marquèrent de leur empreinte une histoire qui est déjà celle de l'Europe.
Tous ces personnages, qui défilent ici comme des ombres, font revivre cette épopée et nous révèlent la face cachée, mais non la moins glorieuse, de l'histoire de la Lorraine.
Table des familles citées


la frégate l'HEBE "LA FREGATE L'HEBE" de Francois Jahan
HEBE, 2005, 16 x 24, 302 p., 35 €
En 1782, la guerre bat son plein entre la France qui soutient les Etats-Unis, et la Grande-Bretagne. Sortie de Saint-Malo le 3 septembre, l'Hébé, toute neuve et bien équipée est capturée par un batiment anglais. L'évènement a stupéfait les contemporains car elle aurait du s'échapper, au pis se saborder. L'affaire a confiné au scandale quand on a appris qu'elle avait été sans délai incorporé à la Royal Navy. C'est cette enigme à laquelle l'auteur s'est attaqué.



L'amiral Lacaze, ministre de la marine de la grande guerre "L'AMIRAL LACAZE (1860-1955), Ministre de la marine de la grande guerre" de Bertrand Larrera de Morel
AMLA, 2004, 16 x 24, 160 p., 23 €
Contrairement aux grands chefs de l'armée de terre de la première guerre mondiale, les chefs de la marine de l'époque sont peu connus. Ce livre y remédie avec bonheur.


HISTOIRE DE ROBERT SURCOUF "HISTOIRE DE ROBERT SURCOUF" de Charles Cunat
SURC, 1842, reprint 2005, 15 x 21, 290 p., 27 €
Ouvrage publié d'après des documents authentiques, non réédités depuis sa parution en 1842. L'ouvrage de référence sur ce marin de Saint-Malo hors du commun.


"HISTOIRE DE LA COMPAGNIE ROYALE DES INDES ORIENTALES, 1664-1719" de Jules Sottas.
HICI, réédition du livre de 1905, 14,5 x 21 cm, 490 p., 49 €
Ce livre n'est point "une thèse", mais une simple relation de faits historiques peu connus ou du moins négligés. L'auteur ne se pique d'aucune originalité ; n'ayant ni erreur historique à réfuter, ni vérité ardue à démontrer, il s'est efforcé seulement d'être exact et d'exposer clairement une question qui jusqu'à présent n'a été l'objet d'aucune étude d'ensemble. Raconter l'histoire de la Compagnie française des Indes Orientales, depuis sa fondation en 1664 jusqu'à l'époque de sa fusion, avec la Grande Compagnie des Indes en 1719, entrer dans le détail des opérations commerciales et financières de cette Société en France et aux Indes, faire connaître son personnel, ses établissements et ses magasins ; donner une idée précise de son matériel d'armement ; montrer en somme la constitution, le fonctionnement et l'évolution de l'organisation commerciale établie par Colbert, tel a été le but que s'est proposé l'auteur. Ainsi, en parcourant ce livre, on trouvera, à côté de grands faits historiques bien connus, une monographie de la Compagnie des Indes Orientales et accessoirement des détails inédits sur les entreprises des Français aux Indes pendant le règne de Louis XIV.


"LES PRISONNIERS DE GUERRE DU PREMIER EMPIRE" de Léonce Bernard.
PREM, 2002, 16 x 24 cm, 275 p., 22,87 €
De l'épopée impériale, on retient les batailles illustres, le stratège de génie, bien que controversé à la fin de son règne, les uniformes rutilants des soldats de la Grande Armée. Or de 1803 à 1815, au cours des guerres napoléoniennes, les puissances belligérantes perdirent des centaines de milliers de prisonniers. Malgré les échanges, les libérations après les traités de paix, les évasions et les incorporations dans l'armée française, il y avait plus de 100 000 captifs en France en 1814, alors que des centaines de milliers y avaient été déportés. Tous les peuples d'Europe y furent représentés, en particulier les Espagnols, mais les Anglais connurent la captivité la plus longue. Des prisonniers français avaient été emmenés dans les pays lointains. On en trouvait en Sibérie et jusqu'aux îles Canaries, mais c'est surtout en Angleterre, par la malveillance, en Russie, à cause du climat, et en Espagne, par la haine des populations, que leurs souffrances furent les pires. Ces malheureux n'étaient pas protégés par des conventions internationales. Le temps passé en captivité interrompait l'avancement et ne comptait pas pour la retraite. Une véritable mort civile s'abattait sur eux. Et pourtant, cela n'empêcha pas nombre d'entre eux de faire preuve de courage, d'initiative et d'une fidélité à l'Empereur remarquable. Leur histoire, faite de milliers d'aventures parfois picaresques aux quatre coins de l'Europe, méritait d'être racontée.


"DICTIONNAIRE DE REFERENCES BIOGRAPHIQUES DES MILITAIRES PERIGOURDINS, soldats, bas-officiers et officiers du début du XVIIème siècle à 1792" de Michel A. Rateau.
Tome II, volume I, DRBM1, 1998, 15 x 21 cm, 225 p., 23 €
Tome II, volume II, DRBM2, 1998, 15 x 21 cm, 280 p., 26 €
Le chercheur, historien ou généalogiste, ne trouvera pas seulement dans ces livres d'innombrables références d'archives concernant ces 353 soldats, bas-officiers & officiers périgourdins du début du XVIIe siècle à 1792, et provenant de Dordogne, de Gironde, de la B.N. ou du Service Historique de l'Armée de Terre, à Vincennes, mais aussi une foule de pistes de recherche à suivre qui feront le régal des uns et des autres. Un index important vient compléter ce travail de bénédictin.


"MAHE DE LA BOURDONNAIS ET LA COMPAGNIE DES INDES" de Eugène Herpin.
BOCI, réimpression de l'édition de 1905, 14 x 20 cm, 22 €
La Bourdonnais fut un des plus grands colonisateurs du monde. Gouverneur Général des Iles de France et de Bourbon (îles Maurice et de la Réunion), il en releva d'une façon remarquable, la prospérité. Après l'expédition de Madras, extraordinaire par son audace et son succès (1746), il fut dénoncé par Dupleix auprès du gouvernement français comme traître pour avoir cédé Madras aux Anglais pour plus de 1 million de francs. La Bourdonnais fut emprisonné à la Bastille et après une captivité de trois ans et demi, fut déclaré innocent, perdit cependant ses biens, confisqués, et mourut dans une complète misère. Ce malouin (1699-1755) dont l'histoire est liée si intimement à celle de la Compagnie des Indes, celle-là qui fit le malheur de La Bourdonnais alors que La Bourdonnais fit son succès et sa richesse, restera ainsi que l'écrivit Voltaire "comme le Duguay-Trouin de son temps, supérieur toutefois à Duguay-Trouin par l'intelligence et égal par le courage".


"LA VIE PROFESSIONNELLE DES OFFICIERS FRANÇAIS AU MILIEU DU XIXème SIÈCLE" de William Serman.
VIPO, 1994, 14 x 21 cm, 220 p., 23,63 €
Une armée française mal préparée, commandée par des officiers capables de réciter à l'envers comme à l'endroit les règlements. Certes, et on le trouvera ici. Mais en compagnie de nombreuses remises en cause des idées reçues : ainsi, les origines sociales sont beaucoup plus hétérogènes et nettement moins aristocratiques qu'on ne le croit souvent, tant est grande la force des préjugés engendrés par des généralisations hâtives. Grâce à une documentation très ample, à un texte informatif sûr, au sens critique et à des citations très nombreuses, l'auteur s'intéresse ici au métier des officiers au milieu du siècle dernier, de la Monarchie de Juillet à la Troisième république : recrutement, emplois, combat, avancement et cessation du service. Derrière l'or des épaulettes, la réalité est moins exaltante, plus sordide parfois, mais elle est davantage civique et tournée vers le service de l'Etat qu'il n'est généralement dit.


"LA GARDE IMPERIALE ET LA CAMPAGNE DE 1814, dictionnaire des morts et blessés au combat"
GAIM, 21 x 30 cm, 510 p., 43 €
1814, c'est l'invasion de la France par 200.000 Alliés qui veulent mettre fin à vingt ans de guerre. Napoléon ne peut leur opposer qu'une petite armée de 70.000 hommes. Au sein de cette armée de la dernière chance, la Garde impériale, composée en partie de conscrits, défendra avec héroïsme chaque pouce de terrain. Ce dictionnaire propose, après un historique de la campagne de 1814, de courtes biographies des 6.000 combattants tués, blessés ou faits prisonniers au cours de cette dernière campagne : leur état-civil, leurs fonctions militaires, leur sort, les détails de leur mort, de leurs blessures ou de leur capture. Rédigé à partir des archives du Service historique de l'Armée de terre, cet ouvrage retrace aussi le quotidien de cette campagne : conditions de vie de la troupe et conditions de vie des populations de la Champagne-Ardenne.





"MARINE ROYALE, CORSAIRES ET TRAFIC DANS L'ATLANTIQUE de LOUIS XIV A LOUIS XVI", de Patrick VILLIERS.
MRCT, 2003, 16 x 24 cm, 2 tomes, 828 p., 71 €


"LES CORSAIRES CHEZ EUX" de Etienne Dupont
COR, réédition 1995, 224 p., 14,5 x 20,5cm, 22,87 €
Quels étaient les corsaires de Saint-Malo qui opéraient de 1680 à 1730 ? Quels étaient leurs modes de vie ? Quels furent les principaux monteurs ou brasseurs d'affaires ? Ce livre répond à ces questions, et à d'autres...


"VINOY, général du Second Empire, grand chancelier de la Légion d'honneur" de Jean-Pierre Béneytou.
VIMA, 2003, 14 x 22 cm, 200 p., 23 €
En ce bicentenaire de la Légion d'honneur, il est intéressant de noter que l'officier général qui est nommé grand chancelier de cet ordre prestigieux, est toujours doté d'un passé glorieux. C'est notamment le cas du général Vinoy. Né en 1800 à Saint-Etienne de Saint-Geoirs dans l'Isère, il est issu d'une famille de cultivateurs. Il se révèle très vite un excellent militaire et accède au rang d'officier. Il participe à la campagne d'Afrique, à la prise d'Alger en 1830, qui lui vaudra le grade de chevalier de la Légion d'honneur, puis celui d'officier en 1845. Bonapartiste convaincu, Joseph Vinoy apporte un soutien sans faille à l'empereur Napoléon III dès 1851 et réprime le soulèvement d'Apt à la fin de l'année. Promu général en 1853, il participe en 1855 au siège de Sébastopol, avec Mac-Mahon. Après la campagne d'Italie, grâce à sa brillante conduite à la bataille de Magenta (4 juin 1859), il sera fait grand officier de la Légion d'honneur et l'Empereur le nomme sénateur en 1865. Commandant en chef de Paris, chargé de la défense de la ville en janvier 1871, il participe à la répression de la Commune. Grand chancelier de la Légion d'honneur du 6 avril 1871 au 28 février 1880, il fait restaurer l'hôtel de Salm.


"LA GARDE CONSTITUTIONNELLE DU ROI, DITE GARDE BRISSAC" du colonel Francois Grouvel.
GACO, 1998, 21 x 30 cm, 50 p.,  49 €
A la suite de la fuite du Roi Louis XVI, le 21 juin 1791, l'Assemblée nationale prit la décision, le 25 juin, de dissoudre la plus prestigieuse unité de la Maison du Roi, les Gardes du Corps. Cependant, la partie la plus modérée de cette Assemblée considéra que l'on ne pouvait laisser le Roi sans défense. Ainsi fut créée la Garde constitutionnelle. Le caractère hétérogène du recrutement de celle-ci, allié à l'opposition fondamentale de l'aile gauche de l'Assemblée, radicale et jacobine, qui oeuvrait déjà contre la personne du Roi et pour l'avènement de la république, fit que cette unité ne put avoir qu'une existence éphémère, intensément critiquée qu'elle fut dès sa création. On peut voir là une des premières manifestations de la puissance médiatique, au sens le plus moderne du terme: l'utilisation de la calomnie et des déclarations tendancieuses, orientées et fausses la plupart du temps au service de la politique, au sens partisan du terme. Cette étude fera ressortir, essentiellement au travers de témoignages de l'époque, la réalité de cette première opération de désinformation.


"HISTOIRE DES GARDES DU CORPS DU ROI PENDANT LA PERIODE REVOLUTIONNAIRE, 1789-1801" du Colonel Francois Grouvel.
GARO, 1998, 21 x 30 cm, 92 p.,  49 €
On pense généralement que, lorsque les "Gardes du Corps du Roi", qui n'avaient déjà plus les fonctions de garde personnelle du souverain, avaient été dissous par décision de l'Assemblée nationale. C'est une erreur: après la dissolution, le corps presque complet a rejoint les Princes, frères du Roi, à Coblence, où il a été reconstitué quasiment à l'identique. Cette reconstitution a été entérinée et officialisée par les Alliés lors de la rencontre de Pillnitz, 27 août 1791, d'abord et surtout après la déclaration de guerre de la France, le 20 avril 1792. Il semble bien que ce fut un souci permanent de Louis XVIII de reconstituer une unité de Gardes du Corps, ce qu'il fit d'ailleurs chaque fois qu'il en eut les moyens: c'est ainsi qu'il imposa au Prince de Condé, en 1795, la mise sur pied du 2ème régiment de cavalerie noble, qui s'intégrera plus tard dans les dragons nobles de Berry, au service de Russie, exclusivement composé d'anciens Gardes du Corps ou assimilés ; lorsqu'il fut recueilli par le tsar Paul 1er, il se fit donner les moyens d'emmener avec lui 100 Gardes du Corps, qui furent choisis dans les rangs du 2ème régiment noble à cheval. Lors des tractations préliminaires à la paix d'Amiens, Bonaparte avait imposé aux Alliés la dissolution de tous les corps d'émigrés français, ce qui fut accepté, sauf pour les troupes agissant outre-mer. C'est donc au début de 1801 que l'armée de Condé, qui était au service de l'Angleterre, fut dissoute, ainsi que les corps servant sous les drapeaux autrichien et russe.


"MEMOIRES D'UN MEDECIN MILITAIRE AUX XVIIIe et XIXe SIÈCLES" de Joseph Tyrbas de Chamberet (1779-1862), présentés et annotés par Erwan Dalbine.
MEMI,  2002, 16 x 24 cm, 265 p., 23 €
Issu d'une vieille famille limousine noble et ruinée, Joseph Tyrbas de Chamberet dépense les derniers sous de l'héritage maternel à passer un doctorat en médecine, où il fut l'élève de Bichat. Il n'a ensuite d'autre ressource que de s'engager comme médecin militaire. C'est d'abord la campagne d'Italie, puis l'Espagne où il connaît la défaite et la fuite, jusqu'à Waterloo. Ses mémoires relatent avec réalisme les conditions dramatiques des soins dispensés dans les hôpitaux de campagne sous l'Empire : matériel inexistant, hygiène déplorable, épidémies propagées au galop par la proximité des lits... car les subsides accordés par l'Etat sont souvent détournés au profit des responsables de l'Armée, qui se soucient fort peu des soldats blessés ou malades et des nombreuses réclamations de l'auteur à leur sujet. C'est aussi un témoignage sociologique édifiant sur la vie d'un médecin au XIXe siècle et les relations parfois houleuses entretenues avec l'administration. À la Restauration, Tyrbas de Chamberet est nommé professeur de médecine à Lille et séjourne 25 ans en Flandre où il se marie. Puis il effectue une mission en Pologne pour y étudier le choléra, maladie épidémique qui menace alors toute l'Europe occidentale. Journaliste et écrivain scientifique, il laisse de nombreuses études sur les sujets médicaux les plus divers et termine sa carrière gouverneur du Val de Grâce, décoré du grand cordon de la Légion d'honneur.


TABLEAU D'HONNEUR DE LA GRANDE GUERRRE 5 "TABLEAU D'HONNEUR DE LA GRANDE GUERRRE 5"
TH5, 2009, 27 x 36, 160 p., 57 €
De 1915 à 1919, le journal L’Illustration a publié 15 792 « portraits d’officiers, sous-officiers et soldats cités à l’ordre de l’armée, nommés ou promus dans l’ordre de la Légion d’honneur ou décorés de la médaille militaire » pour leur conduite sur le front. Sous chaque photo est reproduit le texte de la citation ou le motif de la décoration, posthume ou non, tel qu’il figure au Journal officiel et au Bulletin des armées de la République. Avec leurs textes qui mettent en évidence les victoires, les souffrances ou l’héroïsme de chaque personnage mentionné, ces 15 792 portraits donnent une idée concrète et forte du dévouement de chacun. C’est toute la France qui peut se retrouver dans ces pages qui constituent, dès 1915, une sorte de tout premier livre d’or des combattants. Après avoir réédité ces pages en deux tomes en 2000, les Éditions Archives & Culture ont entrepris de poursuivre, sur des militaires décorés qui n’y figuraient pas, l’œuvre commencée par L’Illustration, en conservant les mêmes principes de présentation mais en y ajoutant davantage d’éléments d’état civil. Deux autres tomes sont ainsi parus en 2003 et 2004, toujours dans le format des grands journaux du début du XXe siècle.  À une époque où il ne reste désormais plus aucun poilu survivant, vous pouvez donc, au fil des pages de ce Tableau d’honneur, non seulement retrouver le motif de la décoration de votre aïeul, mais aussi son portrait.


"LES DERNIERS CORSAIRES MALOUINS, la course sous la République et l'Empire, 1793-1814" de F. Robidou
DCMA, réédition en fac-similé de l'édition de 1919, 14,5 x 20,5 cm, 360 p., 29 €
Les années 1793-1814 correspondant à l'après révolution française et au Premier Empire, voient les derniers corsaires malouins. Grâce au travail colossal de l'Abbé F. Robidou, le néophyte apprend à distinguer le corsaire du pirate : tout réside dans la «Lettre de Marque» délivrée par le gouvernement à l'armateur...A travers quatre chapitres (l'armement, la Campagne, les règlements de compte et les prisonniers), le lecteur se familiarise avec les procédés généraux de la Course de 1793 à 1814 : la constitution d'un équipage, l'armement du navire, les mœurs des corsaires... L'occasion aussi de croiser le dernier bâtiment malouin sorti du port, Le Renard, et son capitaine Robert Surcouf. Un travail fourni, à la fois précis et concret, basé sur une documentation des plus solides à partir d'archives, dont le lecteur pourra retrouver «les pièces justificatives» à la fin du volume.


"LES MARINS DU XVème ET DU XVIème SIÈCLES" de Jurien de La Gravière.
MAJG, réédition de l'édition de 1879, 14,5 x 20,5 cm, 2 vol. env. 500 p., 45 €
Le vice-amiral Jurien de la Gravière, historien de la marine, membre de l'Institut, a publié en 1879, l'histoire des marins au XVème et au XVIème siècle. Après avoir développé les débuts de la navigation hauturière et les inventions successives des instruments tels que la boussole, le loch, le sablier, l'astrolabe, l'yrague l'arbalète, la projection polaire, l'octant, le sextant et l'utilisation des cartes marines, l'auteur présente les découvertes faites par les Portugais, les Espagnols et les Anglais. Puis il s'attarde sur la mappemonde des frères Cabot. Le deuxième volume étudie les rapports de la marine moscovite avec les occidentaux et leurs relations politiques et commerciales. L'ouvrage s'achève par l'étude des conséquences politiques des découvertes maritimes des XVème et XVIe siècles. Un remarquable travail d'érudition sur cette période quelque peu délaissée par les historiens.


"DICTIONNAIRE DES MARECHAUX DE FRANCE du Moyen Age à nos jours"
DIMA, 2000, 450 p., 15 x 24 cm, 24,24 €
D'Albéric Clément (maréchal vers 1190) à Pierre Kœnig, cet ouvrage évoque l'origine, la carrière, les traits caractéristiques, les armoiries et, s'il y a lieu, la postérité notable des trois cent trente et un maréchaux de France, parmi lesquels figurent cinq maréchaux nommés pendant la guerre de Cent Ans par le roi d'Angleterre (tel John Talbot) ou par le duc de Bourgogne (tel Claude de Beauvoir). Deux cent cinquante-six ont été promus sous la monarchie entre 1090 et 1791; vingt-six sous l'Empire; neufs sous la Restauration; neufs sous la monarchie de Juillet; quatre sous la seconde République; quinze sous le second Empire; huit sous la troisième République et quatre (dont trois à titre posthume sous les IV et Vème Républiques.




"L'EMIGRATION MILITAIRE" Emigrés de Saintonge, Angoumois et Aunis dans les corps de troupe de l'émigration française 1791-1814, de Jean Pinasseau
EMSA, 16,5 x 24 cm, 296 p., 28,96 €
Riche collection de biographies des émigrés ayant servis dans les corps de troupe de l'émigration ; Donne aussi de nombreuses références d'archives.

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